Proches aidant·e·s : un rôle qui bouleverse une vie

En Suisse, on estime qu’environ 600 000 personnes occupent le rôle de proche aidant. Un dévouement essentiel et précieux, mais qui peut aussi devenir compliqué à gérer au quotidien.

Mougahed Darwish est devenu proche aidant lorsque son épouse a commencé à souffrir de troubles cognitifs. Il témoigne du bouleversement que la maladie a eu sur son couple et de comment il a pu gérer ces nombreux changements quotidiens.

L’importance des ressources

Faire appel aux diverses ressources qui existent peut donc permettre de garder un certain équilibre face aux bouleversements qu’impliquent le rôle de proche aidant.

Christine Kaesermann, vice-présidente de l’Association neuchâteloise des proches aidants (ANDPA), nous éclaire sur les nombreuses activités de son association et du soutien qu’elle peut offrir.

A lire aussi : Proches des personnes schizophrènes : des piliers du rétablissement aux vies bouleversées

Vidéo : Romain Sourget

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La perception de la schizophrénie chez les jeunes à Neuchâtel : résultats d’un questionnaire pilote sur la connaissance du trouble

Dans le cadre de mon stage en communication au CNP et des Journées de la Schizophrénie, je me suis interrogée sur la perception qu’ont les jeunes de cette maladie.
A l’occasion de ces journées, le CNP est présent cette semaine dans des lycées afin de sensibiliser les jeunes et contrecarrer les stéréotypes associés à la schizophrénie. Faisant moi-même partie du public cible de cette action, mais évoluant dans un environnement de soin psychiatrique, j’ai voulu comprendre ce que des jeunes de mon âge, qui ne bénéficient pas du même accès à l’information, pensent de la schizophrénie. Pour cela, j’ai élaboré un questionnaire qui a été soumis à une classe de 15 jeunes en formation, âgés de 17 à 26 ans, afin de recueillir leurs idées reçues et leurs éventuelles craintes sur cette maladie.

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Maria Reis, employée de maison pendant 18 ans au CNP

Le 2 janvier 2007, Maria Reis se rend sur le site de Préfargier pour son premier jour en tant qu’employée de maison, sans rien connaître du milieu psychiatrique. Elle se souvient : « J’avais quelques appréhensions aux débuts, de changer de travail, d’entrer dans un milieu que je ne connaissais pas du tout… J’ai été témoin de moments difficiles, qui touchent, mais j’ai surtout vu que les patientes et patients sont des gens comme tout le monde, ils ont juste besoin de soin ». Avec son tempérament calme, sa gentillesse et son sens du détail, Maria se sent rapidement à l’aise au CNP et devient une collègue aussi appréciée qu’indispensable.

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